Après des études à l’ESPCI, Nicolas Martin a effectué sa thèse au département de Chimie de l’École Normale Supérieure de Paris, sous la direction de Christophe Tribet. Pendant sa thèse, il s’est intéressé aux interactions entre polymères amphiphiles et protéines afin d’améliorer la stabilité de protéines au cours de leur repliement. Il a ensuite poursuivi ses recherches par un post-doctorat à l’Université de Bristol dans le groupe de Stephen Mann où il s’est intéressé à la construction de cellules artificielles. Il intègre le CNRS en 2018 et travaille actuellement au Centre de Recherche Paul Pascal à Pessac où il poursuit ses travaux à l’interface entre la physico-chimie de la matière molle et la biologie. Il s’intéresse en particulier aux séparations de phase liquide-liquide dans l’eau, comme la coacervation, pour construire des compartiments dynamiques inspirés du vivant.