L'Organisation des Nations Unies (ONU) proclame le 11 février Journée internationale des femmes et filles de science.
« Face aux enjeux du XXIe siècle, nous devons exploiter pleinement notre potentiel. Et cela suppose de venir à bout des stéréotypes de genre. Il faut soutenir les femmes qui choisissent de faire carrière dans les sciences et la recherche. »
« Selon l’UNESCO, à l’heure actuelle moins de 30% des chercheurs dans le monde sont des femmes et environ 30% seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STEM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l'enseignement supérieur.
À l’échelle mondiale, le taux de scolarisation des filles est particulièrement faible dans les domaines suivants :
- Technologies de l'information et des communications, 3%
- Sciences naturelles, mathématiques et statistique, 5%
- Ingénierie, fabrication et construction, 8%
Depuis longtemps, les préjugés et les stéréotypes de genre éloignent les filles et les femmes des domaines liés à la science. Le monde à l'écran reflète, comme dans le monde réel, des biais similaires. L'étude de 2015 intitulée « Préjugés sexistes sans frontières », réalisée par le Geena Davis Institute a montré que, parmi les personnages montrés à l'écran et ayant un travail identifiable aux STEM, 12% seulement étaient des femmes. »
« Afin d'obtenir l'accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science, et aussi pour atteindre l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes et des filles, l'Assemblée générale des Nations Unies a décidé de proclamer le 11 février Journée internationale des femmes et des filles de science (résolution A/RES/70/212). »