Le livre débute par les mots d’une médaillée d’or du CNRS, l’astrophysicienne Françoise Combes. Les auteures du livre sont également très impliquées dans la cause de la place des femmes dans l’histoire de la science.

Alors que, dès l’Antiquité elles ont su montrer que leurs savoirs n’étaient pas en reste, les femmes scientifiques sont souvent (et le sont encore parfois) tombées dans l’oubli. Combien de ces femmes auraient reçu un prix Nobel … si elles avaient été un homme ?
Le livre suit un ordre chronologique. Il est découpé en cinq parties, chacune composée de plusieurs chapitres :

  1. De l’Antiquité au Moyen-Âge ;
  2. La Renaissance et les Lumières ;
  3. Le long du XIXe siècle ;
  4. Le XXe siècle avant la Seconde Guerre mondiale ;
  5. Le XXe siècle après la Seconde Guerre mondiale.

Dans un premier temps considérées comme médecins ou sages-femmes, elles ont su se frayer leur propre chemin vers la science en s’émancipant de leur rôle de « partenaire scientifique » ou s’appropriant des disciplines jugées « masculines » au premier abord.
Le récit d’histoire relate l’évolution du rôle et des activités qu’occupaient les femmes dans la société et la culture savante. L’histoire est entrecoupée de citations qui accentuent les idées principales et invitent à la réflexion sur la place des femmes dans les divers domaines scientifiques. Les chapitres sont également ponctués de fiches portraits dédiées à des femmes scientifiques remarquables de l’époque abordée.

L’ouvrage comporte beaucoup d’illustrations ce qui rend sa lecture très agréable et accessible à tous.

En somme, Forces de la nature est un ouvrage riche en anecdotes historiques qui met à l’honneur les femmes comme il se doit. Selon moi, ce livre a réussi le pari d’écrire l’histoire des femmes en science et de leur rendre leur dû.

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