De nouvelles perspectives de traitement de la maladie de Parkinson émergent, suite à la découverte de la déméclocycline (DMC), une tétracycline antibiotique capable de restreindre l’agrégation de la protéine α-Synucléine (αSyn) qui est responsable de dégénérescence neuronale de cette maladie. Toutefois, l'activité antibiotique de cette tétracycline la conduit à ne pas être utilisée à long terme dans les traitements neuroprotecteurs.

Les scientifiques sont parvenus à synthétiser un dérivé de la DMC, appelé DDMC, dont l’activité antibiotique est fortement diminuée et qui présente une meilleure capacité à inhiber l'agrégation de l’αSyn (voir figure ci-dessous). Par ailleurs, les scientifiques ont observé que le composé DDMC restreignait le potentiel inflammatoire des agrégats d’αSyn vis-à-vis des cellules microgliales, les macrophages cérébraux dont l’activation contribue au processus dégénératif de la maladie.

Auteur(s)/Autrice(s) : R Raisman-Vozari et P. Michel (ICM, Paris), R Chehin (IMMCA, Argentine) Licence : Reproduit avec autorisation Source : CNRS